Superficie réduite, absence de la majorité des constructeurs historiques, des nouveautés, de l’animation, des supercars et surtout des belles hôtesses: l’ambiance au salon automobile de Genève est plutôt tristounette.
Après quatre années de pause à cause de la pandémie de Covid-19, le Salon automobile de Genève (Geneva International Motor Show / GIMS), fait son come-back. Mais, il faut bien l’avouer, le retour de la grand-messe suisse, qui tient lieu du 26 février au 3 mars, est loin d’être gagnant.
Les habitués du salon l’ont constaté avec beaucoup d’amertume. La première journée de cette 100ème édition, réservée à la presse internationale, était plutôt tristounette : superficie réduite (seulement trois halles au lieu des six habituels), absence de la majorité des constructeurs historiques (Volkswagen, Audi, Skoda, Lamborghini, Bugatti, Porsche, BMW, Mercedes, Peugeot, Citroën, Alfa Romeo, Maserati, Toyota, Hyundai, Kia), des nouveautés, de l’animation, des supercars et surtout des belles hôtesses et de leurs regards aguicheurs. Tout ce qui a pour longtemps fait la force et le charme de l’un des trois salons automobiles les plus importants d’Europe, à côté du Mondial de Paris et de l’ancien salon de Francfort.
Seules quelques grandes marques sont présentes au GIMS cette année notamment Renault-Dacia comme seul groupe européen, et des géants chinois et électriques comme BYD ou SAIC, avec sa marque MG, ainsi que l'Américain Lucid.
Alors que la marque Renault a présenté sa nouvelle R5, Dacia, elle, a levé le voile sur la troisième génération de Duster, en plus d’un rafraîchissement de sa petite citadine électrique Spring.
De son côté, le constructeur chinois BYD a lancé sa marque de luxe Yangwang en Europe, avec son énorme SUV de luxe U8. SAIC, le propriétaire de la marque MG, présente aussi sa marque IM (pour «Mobilité intelligente»). Sa berline L6 compte défier les électriques de luxe européennes avec ses 800 kilomètres d'autonomie.
«On a été cette année un peu oubliés par certains constructeurs. L'idée est de revenir plus grands et plus forts chaque année», a souligné Alexandre de Senarclens, président du salon, confirmant que le salon reviendrait chaque année. Et d’ajouter : «On se réjouit d'être de retour. Il est essentiel que le salon de Genève redevienne une grande plateforme sur le long terme, où l'industrie et le public se rencontrent».
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